Publié par Considéré comme l’une des étoiles montantes des Caraïbes, «l’héritier de Sadio Mané» cherche à mener son pays à la première Coupe du Monde de son histoire. Dans un entretien accordé à la FIFA, ce dernier s’est confié sur ses ambitions.
Les qualifications de la Concacaf pour la Coupe du Monde n’ont jamais été aussi ouvertes. Les États-Unis, le Mexique et le Canada qualifiés en tant que pays hôtes, l’occasion se présente pour les autres nations de la zone géographique d’obtenir trois places automatiques supplémentaires, plus deux autres possibles via le Tournoi de barrage de la FIFA.
Le Guyana, dont le fer de lance est le jeune et talentueux attaquant Omari Glasgow, compte bien profiter de ce scénario. Le jeune homme de 20 ans a fait ses débuts en équipe nationale à l’âge de 16 ans et a été une révélation depuis, terminant la Ligue des Nations de la Concacaf 2023/24 avec sept buts et remportant les titres de meilleur buteur et de meilleur jeune joueur.
Avec 16 buts en seulement 22 apparitions avec le Guyana, dont deux contre le Cambodge lors des FIFA Series de mars dernier, le prolifique joueur du Chicago Fire II déclare à la FIFA qu’il est impatient de guider les Golden Jaguars vers des sommets sans précédent.
FIFA : Qu’est-ce que cela signifie pour vous d’avoir remporté le titre de meilleur buteur et de meilleur jeune joueur de la Ligue des Nations de la Concacaf 2023/24 ?
Omari Glasgow : Pour être honnête, je ne savais pas que le tournoi décernait des prix individuels, alors quand je l’ai appris, j’ai été surpris. J’ai appelé ma famille et nous avons commencé à faire la fête. J’étais en Arabie saoudite avec l’équipe nationale lorsque j’ai appris la nouvelle. Les gars m’ont félicité et j’ai fait la fête avec mes coéquipiers, car ce sont eux qui m’ont aidé à atteindre cet objectif.
Lorsque vous vous entraînez avec l’équipe première de votre club du Chicago Fire, vous côtoyez des joueurs qui ont participé à la Coupe du Monde, comme Xherdan Shaqiri et Kellyn Acosta. Cela vous fait quoi ?
La première fois que je me suis entraîné avec l’équipe première, je jouais sur l’aile gauche et Shaqiri m’a vu et m’a dit que je jouais comme Sadio Mané. Lorsque nous avons regagné les vestiaires, il m’a dit que je devais avoir plus de sang-froid et que mon jeu allait changer radicalement. Pendant la pré-saison, j’ai rencontré Kellyn et depuis, nous sommes les meilleurs amis du monde. Ils me parlent beaucoup, ils me motivent et m’aident dans mon jeu.
Qu’avez-vous appris en disputant les FIFA Series contre le Cap-Vert et le Cambodge ?
J’en ai tiré beaucoup d’enseignements, car c’était la première fois que nous affrontions des pays extérieurs à notre région. C’était une bonne expérience, en particulier contre le Cap-Vert. C’était une bonne équipe, qui est allée jusqu’aux quarts de finale de la dernière Coupe d’Afrique des Nations de la CAF.
Vous avez le don de marquer beaucoup de buts pour le Guyana. Le fait de jouer pour l’équipe nationale vous pousse-t-il à donner le meilleur de vous-même ?
J’aime mon pays. J’aime le Guyana. Je fais de mon mieux pour faire connaître le Guyana. C’est très émouvant d’entendre l’hymne, de savoir que vous représentez le pays et que vous avez toute la nation derrière vous. Il n’y a rien de mieux.
Avez-vous le sentiment d’être le leader d’une nouvelle génération de footballeurs guyaniens ?
Oui, je l’espère. Beaucoup de jeunes m’admirent, je reçois toujours des messages de leur part. Ils veulent des conseils pour devenir comme moi, alors j’essaie de les aider et d’être le meilleur modèle possible pour les enfants de mon pays.
Que signifierait pour le Guyana une qualification pour la Coupe du Monde 26 ?
Ce serait énorme. Au cours des deux derniers mois, nous avons rencontré le président du Guyana et il nous a dit à quel point il serait heureux et ce qu’une qualification signifierait pour le pays. Il nous a donné son soutien total.
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