Publié par L’ancien sélectionneur du Maroc, Vahid Halilhodzic a suivi, derrière les écrans, l’exploit des Lions de l’Atlas lors de la Coupe du monde 2022. Lui qui avait pourtant décroché le billet pour le Qatar a été contraint, à travers un licenciement, de céder sa place à Walid Regragui quelques mois avant le coup d’envoi de la compétition. Et naturellement, le technicien franco-bosniaque, très déçu, en veut toujours aux dirigeants de la Fédération marocaine.
« Ils m’ont enlevé ma fierté, je ne peux ni les oublier ni leur pardonner. Parce que c’était censé être aussi mes adieux à ma carrière d’entraîneur. C’est tout ce que je peux dire sur le sujet. », a récemment fait savoir le coach Vahid lors d’un entretien avec un média croate, tportal.hr. Un coup de sang que son ancien capitaine Romain Saiss a du mal à accepter. Bien qu’il reconnait le service rendu par le technicien de 70 ans, le défenseur de Besiktas estime que le limogeage de Vahid semblait inévitable.
« Avec Vahid, on était arrivé à un point où ça devenait compliqué, même pour lui, où il se faisait siffler à chaque déplacement. Cela se ressentait dans le groupe forcément. Quand vous jouez au Maroc et qu’on entend son nom pour se faire siffler, ça affecte tout le monde. Cela amène des tensions. Mais il ne faut pas oublier qu’il a apporté la qualification, il faut lui être reconnaissant», a estimé l’ancien joueur de Wolverhampton au micro de Rothen s’enflamme sur RMC Sport.
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