Publié par Beaucoup ne s’en souviennent peut-être plus, mais Arjen Robben est passé par le Real Madrid où il a joué durant deux saisons (2007-2009). Mais il a dû quitter le Santiago Bernabéu en 2009 avec le mercato XXL réalisé par le Real Madrid suite au retour au club du tout puissant Florentino Pérez.
Lorsqu’il a signé pour le Real, le club de la capitale espagnole avait pour président Ramon Calderon. Ce dernier va quitter ses fonctions en janvier 2009 pour être remplacé de façon intérimaire par Vicente Boluda avant que Florentino Pérez ne soit à nouveau plébiscité en juin 2009 après la période de 2000 à 2006.
Pour son retour, l’homme d’affaires espagnol a vu les choses en grand en signant des joueurs prometteurs à l’époque dont Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, Xavi Alonso ou encore Mesut Özil. Un mercato estival XXL qui obligeait le Real Madrid à dégraisser son effectif. Et parmi les joueurs mis sur le marché, Arjen Robben. Une manière de partir qu’il n’a pas du tout apprécié.
« C’était devenu difficile pour moi à cause du changement de président au Real, a confié Robben à Goal. En fait, je me sentais très à l’aise là-bas et j’ai très bien joué, mais quand la politique entre en jeu et que vous n’avez pas de réelle chance, vous devez décider si vous voulez continuer à vous battre ou aller poursuivre votre carrière ailleurs. »
« Ce n’était pas seulement Ronaldo. Perez est revenu en tant que président du club. Il a ensuite acheté Ronaldo, mais aussi Kaka, [Karim] Benzema et Xabi Alonso », a-t-il poursuivi. « Le Real a dépensé tellement d’argent et on nous a dit qu’ils devaient récupérer un peu d’argent sur les départs. Pour moi, c’était une honte, car j’avais une très bonne relation avec l’ancien entraîneur Manuel Pellegrini. En plus, j’ai peut-être eu la meilleure présaison de ma carrière », a ajouté un Robben très déçu.
Mais il a de quoi se réjouir de son départ du Real Madrid puisqu’il est devenu une légende du Bayern Munich où il passé 10 ans (2009-2019), remportant tous les trophées possibles avec les Bavarois. Florentino Pérez n’a pas de quoi se mordre les doigts aussi puisque les joueurs venus cet été là ont porté le Real au somment du monde avant leurs départs.
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