Publié par Iliman Ndiaye, originaire de France et formé entre Rouen et Marseille, a acquis de l’expérience en tant que joueur au centre de formation de Dakar Sacré-Cœur, où il a également enrichi sa culture à l’âge de 14 ans. Un formateur de DSC, interrogé par Sport News Africa, se souvient d’un joueur talentueux sur le plan technique qui s’est rapidement adapté à la culture sénégalaise.
Le vendredi 24 mars dernier, lors d’une victoire écrasante du Sénégal sur le Mozambique, Iliman Ndiaye a marqué son premier but avec l’équipe nationale sénégalaise, ce qui a été un moment de joie pure pour l’attaquant de Sheffield (qui évolue en D2 anglaise). Il a partagé cette joie avec les supporters présents dans le stade Abdoulaye Wade et est devenu rapidement une nouvelle coqueluche du public sénégalais.
Natif de Rouen, Iliman Ndiaye a toujours rêvé de représenter le Sénégal, le pays de son père qu’il a visité pour la première fois à l’âge d’un an, lors d’un voyage familial en 2001. Son grand-père est celui qui lui a donné son premier ballon de football, depuis lors, il a développé ses compétences pour devenir un joueur talentueux.
Sa préformation française était indéniablement un atout face à des joueurs qui ont commencé bien plus tard dans les structures comme Dakar Sacré-Cœur. Mais, il manquait à Iliman cette petite touche exotique.
« Sur le terrain, il avait un fort caractère avec beaucoup de détermination. C’est le joueur modèle qu’on rêve tous d’entraîner. Il avait ses bases mais il a fallu qu’on lui ajoute un petit peu ce côté africain qu’il appréciait déjà chez ses coéquipiers. Il s’est vite fait des amis en se mettant aux dialectes et codes de ses partenaires », a reconnu Hassan Fall.
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