Publié par Le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations 2022 au Cameroun s’est achevé ce jeudi. Si l’élimination précoce de l’Algérie a été le fait le plus marquant de cette phase de groupes, la difficulté éprouvée par les nations arabes (Tunisie, Egypte, Maroc…) n’en est pas moins interpellant. Cependant, ces équipes ont un dénominateur commun non-négligeable : la Coupe Arabe de la FIFA. Cette compétition qui s’est tenu au Qatar durant le mois de décembre 2021 justifie-t-elle les résultats des nations arabes dans cette 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations ? Pour Raoul Savoy, ce tournoi a bien eu un impact considérable sur ces pays, notamment sur la fraicheur physique des joueurs qui y ont participés.
« Il est très important. Le vainqueur est déjà éliminé et le finaliste souffre énormément. Les deux effectifs étaient pratiquement les mêmes. Un être humain a besoin de souffler. S’il enchaîne deux compétitions avec mises au vert, horaires fixes, contraintes fortes, cela finit par peser. Et quand il se retrouve face à une équipe qui n’a plus joué depuis novembre, cela peut se payer. L’Algérie et la Tunisie ont attaché beaucoup d’importance à la Coupe Arabe, ils voulaient absolument la gagner, plus que la Coupe d’Afrique. Celle-ci se joue sur des terrains plus compliqués, contre des adversaires plus hostiles. Cela fait beaucoup de paramètres nouveaux à intégrer en peu de temps. », a expliqué le sélectionneur de la Centrafrique dans un entretien avec Foot365.
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