Les images trottent encore dans toutes les têtes. Alors qu’il ne reste plus qu’une poignée de secondes avant la séance de tirs au but, Randal Kolo Muani se présente seul devant Emiliano Martinez. Idéalement lancé par Ibrahima Konaté, l’attaquant de 24 ans va offrir la victoire à la France. C’est certain. Mais le portier argentin réalise l’arrêt de la Coupe du monde en repoussant le tir du Français.
Dans une interview à BeIN Sports, Randal Kolo Muani (5 sélections, un but) est revenu sur cette action qui continue d’alimenter ses pensées après la finale perdue face à l’Argentine (3-3, 4-2 aux tirs au but) le 18 décembre dernier. Un mois et demi après, l’ancien Nantais n’a toujours pas encaissé son raté. « Je la regarde encore, je la connais par cœur. Dans ma tête, je me suis dit :« Randal, il faut que tu tires ». J’ai essayé de tirer au premier poteau, le gardien fait un très bel arrêt et la sort bien. J’ai perdu ce duel. Après, je pense que qu’il y avait d’autres solutions, je pouvais le lober, je pouvais trouver Kylian parce qu’il était aussi sur un bon angle», admet tout de même Kolo Muani, avant de poursuivre.
«Mais sur l’action, je ne le vois pas, parce que le ballon vient comme ça (NDLR il décrit la trajectoire du ballon arriver en hauteur de derrière lui). Et moi, je vais direct comme ça (droit devant) et je ne vois pas Kylian (à gauche). C’est après, quand tu regardes la vidéo que tu vois qu’il y a d’autres possibilités mais c’est trop tard, tu ne peux plus rien faire. Je l’ai encore en travers de la gorge et je l’aurai à vie. »
→ A LIRE AUSSI : Mondial des sourds-muets : le Sénégal connaît son adversaire pour les quarts de finale
→ A LIRE AUSSI : Coupe du monde des sourds-muets : le Sénégal écrase l’Arabie Saoudite et valide son ticket pour les quarts de finale
→ A LIRE AUSSI : Mondial U17: pas de blessures aux ligaments croisés pour ce cadre de Serigne Saliou Dia
'