Cela fera bientot un an qu’Ansu Keita, le sélectionneur du Libéria, a pris les rênes de la sélection libérienne. Mais le technicien de 63 ans n’a pas encore gagné le moindre match depuis sa nomination. Une série noire qui a le don de sortir le pire chez certains supporters, qui n’hésitent pas à le menacer de mort.
Conscient du danger, le vice-président de la LFA, Adolphus Dolo, a demandé à Ansu Keita de ne pas assister au match contre la Guinée équatoriale. Ce denier avait catégoriquement balayé cette requête. «Je lui ai dit que j’irais quand même au match. Si les Libériens veulent me tuer pour le football, qu’ils me tuent», raconte Keita à BBC Sport Africa.
BBCWorld: Ansu Keita: Liberia head coach misses World Cup qualifier after death threats https://t.co/86IZe6UK4f
— Sport Sage (@SageSport5521) November 24, 2023
Ansu Keita a cependant fait machine arrière après qu’un comité de la Fédération lui ait rendu visite dans son hôtel. «Je ne voulais pas participer à ce match, pour ma propre sécurité et dans le meilleur intérêt du pays. Je suis toujours l’entraîneur de l’équipe nationale car j’ai un contrat de deux ans», a-t-il soutenu. Des autorités du Liberia ont ferment condamné cette situation.
«Sa vie est très, très importante. Il était important qu’il reste à l’écart pour le protéger des attaques. La LFA décidera si le contrat d’Ansu Keita sera révisé, s’il sera licencié ou s’ils parviendront à un accord mutuel. Le gouvernement soutiendra quelle que soit la décision à laquelle ils parviendront», a indiqué le vice-ministre libérien des Sports, Andy Quamie.
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