Publié par Le fait qu’il ait été interrogé sur sa position souligne la pression que subit le sélectionneur de l’Espagne Luis Enrique et reflète la déconnexion entre l’équipe et les fans après les deux premiers matchs, qui se sont tous deux soldés par un nul. Mais l’entraineur de la Roja assure qu’il ne jouait pas pour sauver son emploi. « Nous jouons pour ce pour quoi nous jouons – c’est-à-dire simplement passer au prochain tour», a-t-il déclaré.
« L’inquiétude est logique lorsque vous méritez plus mais que vous ne l’obtenez pas, mais ce que je dois faire, c’est me concentrer sur ce que je peux contrôler, c’est-à-dire motiver et tirer le meilleur de mes joueurs », a-t-il ajouté avant de poursuivre. « J’ai l’impression que c’est comme une bouteille de cava qui est sur le point d’être débouchée. Dès que nous retirerons ce bouchon, dès que nous produirons une performance complète et que nous obtiendrons le genre de victoire qui nous donne confiance, notre meilleure version sortira.»
L’ancien coach du Barça est satisfait de ses joueurs. « Personne sur la planète qui connaît le football ne peut dire que nous étions inférieurs à la Pologne ou à la Suède. Pas au niveau du score, mais dans tous les autres éléments importants du jeu, nous étions meilleurs. Notre objectif contre la Slovaquie est le même. », a-t-il lâché.
Luis Enrique admet toutefois que « ce qui manque» à son équipe, « c’est la finition. Il a été difficile pour la supériorité de se traduire en buts, ce qui est la chose la plus difficile dans le football. Regardez les autres équipes, y compris certaines des favorites, et voyez le nombre d’occasions qu’elles créent [qui n’est pas plus élevé] et elles marquent des buts. »
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