Publié par Le milieu offensif de Manchester City, Bernardo Silva, juge que le Real Madrid est sans doute l’équipe la plus imprévisible qu’il ait jamais affrontée.
Samedi dernier, le Real Madrid a remporté sa quinzième Ligue des Champions, suite à sa victoire 2-0 face au Borussia Dortmund à Wembley Stadium. Et comme souvent dans cette compétition, les Merengue n’ont pas dominé leur sujet, mais ont fait preuve d’une efficacité et d’un réalisme qui force le respect. Après n’avoir cadré le moindre tir tout au long de la première mi-temps, la bande à Carlo Ancelotti a plié la rencontre dans le dernier quart d’heure, grâce à des réalisations de Dani Carvajal (74e) et de Vinicius Junior (83e).
« Le Real Madrid est une équipe mystique. Parfois, on a l’impression de les dominer, de contrôler le jeu, et d’un coup, ils surgissent de nulle part et marquent deux buts. C’est comme s’ils possédaient une force surnaturelle. Ils sont tellement rapides, tellement précis, tellement forts individuellement qu’il est quasi impossible de les maîtriser. », a déclaré Bernardo Silva, le milieu offensif de Manchester City, qui a affronté le club espagnol 6 fois en l’espace de trois ans.
Avant de terrasser le Bayern Munich, puis le BVB en finale, le Roi de la coupe aux grandes oreilles a d’abord piégé le tenant du titre et sans doute la meilleure équipe du monde actuellement, en terme de spectacle et de beau jeu. Après un rocambolesque match nul 3-3 au Santiago Bernabéu, le géant ibérique au 15 LDC a surpris les pensionnaires de l’Etihad Stadium chez eux, en les tenant en échec (1-1) dans le temps réglementaire avant de les éliminer aux tirs au but devant leur public.
Le Real Madrid, « un véritable casse-tête pour les entraîneurs »
« Tu ressens les insécurités même quand tu les étouffes. Ils sont capables de faire un contre en quelques secondes grâce aux joueurs de classe mondiale qu’ils ont. Si tu les presses haut et que tu montes beaucoup de joueurs, ils te punissent par des contres attaques dévastatrices. Si tu adoptes une approche plus prudente, ils s’installent tranquillement et prennent le contrôle du jeu. C’est un véritable casse-tête pour les entraîneurs. Tu te sens impuissant face à eux. », ajoute le Portugais.
L’efficacité du Real Madrid fair froid dans le dos. Le tout récent Champion d’Espagne, pour la 36ème fois de son histoire, a remporté 15 de ses 18 finales de C1 disputées. Une statistique hallucinante pour la Maison Blanche qui vise désormais une seizième Ligue des Champions, malgré le fait qu’elle ait déjà égalé le total de LDC gagnées par les clubs anglais depuis la création de cette compétition.
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