Le Maroc a écrit l’histoire ce samedi, en devenant la première nation africaine de l’histoire à se qualifier pour les demi-finale d’une Coupe du monde. Après avoir éliminé l’Espagne en huitièmes, la bande à Walid Regragui a sorti le Portugal en quart de finale sur le score de 1 but à zéro. Un énorme exploit pour le technicien des Lions de l’Atlas qui a dévoilé les coulisses de la formidable performance de ses hommes.
«On devait écrire l’histoire de l’Afrique, on l’a fait. Ce n’est pas une question de respect, on avance avec nos qualités. On a perdu beaucoup de monde, on s’est accroché et on a créé un état d’esprit. L’Afrique est sur le devant de la scène. J’espère que j’ai ouvert la voie aux coachs africains, on travaille, on progresse. Je veux remercier tout le staff, mais ce n’est pas fini comme j’ai dit», a déclaré Regragui au micro de beIN Sports, avant de revenir sur le scénario de la rencontre.
Regragui n’oublie pas les critiques
«Ils nous ont posé beaucoup plus de problèmes que l’Espagne, a poursuivi l’entraîneur de 47 ans. Ils nous ont étudié, ils ont fait beaucoup d’appels entre les lignes, parce que d’habitude, on est en bloc médian. On pose beaucoup de problème mais ils ont beaucoup de qualité technique. Quand tu vois leur banc, faire rentrer Ronaldo, Leao, pin pin pin et pan pan pan. Tu peux que défendre, et c’est que je peux dire à ceux qui nous critiquent. On joue avec nos valeurs, avec notre cœur, le football c’est ça aussi. On joue avec nos moyens, on a perdu beaucoup de joueurs avant la Coupe du Monde, on en a perdu pendant. On se bat avec nos armes et c’est beau pour le football de montrer que si on a un groupe uni, si tactiquement on est en place, on peut soulever des montagnes, c’est ce qu’on a fait aujourd’hui.», a ajouté Walid Regragui.
Toujours au micro de beIN, le chef de meute des Lions de l’Atlas s’est ensuite confié sur tout le travail effectué avec son groupe depuis son arrivée en août dernier : «impossible de rêver de ça, je suis arrivé en pompier de service il y a trois mois. J’ai beaucoup voyagé, j’ai beaucoup travaillé avec les joueurs, on a fait beaucoup de vidéo, de tactique, de travail pour qu’ils comprennent vraiment ce que je veux. On s’est même pris la tête avec certains mais ils ont compris où je voulais aller. J’ai vu beaucoup de gens qui parlaient, alors je vais sortir un proverbe : la défaite est orpheline, mais la victoire se partage avec beaucoup de monde. Beaucoup veulent s’accaparer ça, mais c’est le groupe qui l’a pris, c’est pas quelqu’un d’autre. C’est ni le coach, ni personne. LA victoire a plein de pères, pour ne pas me tromper, c’est la fatigue… si j’avais perdu au premier tour, j’aurais été un peu tout seul. Mais là, il y a beaucoup de personnes qui veulent s’accaparer ça. Ce succès : merci à la fédération, mais aussi les joueurs et personne d’autre. Les escrocs qui disent que j’ai fait ça, même moi j’ai rien fait, je leur ai juste donné de l’envie et cette rage.», a conclu Regragui.
Link: https://twitter.com/onzedafrik/status/1601622836950732801?s=20&t=3Hta0FOIcchxoALv5ONL7A
→ A LIRE AUSSI : Né à Madrid, Hakimi révèle : « Ce que j’ai vécu avec l’Espagne qui m’a poussé à choisir le Maroc »
→ A LIRE AUSSI : Mondial 2022 : Le Maroc, première nation africaine de l’histoire en demi-finales
→ A LIRE AUSSI : Le Maroc surprend d’entrée le Portugal grâce à En-Nesyri !
'