Ces dernières années, le football africain a pris on envol dans la formation des entraineurs. La Coupe du monde 2022 est l’exemple le plus patent, puisque tous les cinq sélections africaines qualifiées ont été dirigé par des coachs issus du continent. Le début d’une nouvelle ère qu’Arsène Wenger voyait venir.
Conseiller à la FIFA et consultant chez BeIN Sport, l’emblématique coach d’Arsenal suit de prêt l’évolution du management dans le continent africain. Le «continent mère» s’affirme de plus en plus en autonomie dans le secteur. De nouvelles têtes émergent après chaque compétition majeure. Walid Regragui, sélectionneur du Maroc, l’a démontré lors du Mondial 2022.
L’ancien entraineur de Wydad Casablanca est devenu le premier sélectionneur de l’histoire à qualifier une nation africaine en quart, puis en demi-finale de Coupe du monde. Mais avant lui, un autre technicien du continent avait tapé dans l’œil d’Arsène Wenger, une légende du domaine. Il s’agit de l’actuel entraineur d’Al Hilal Omdurm (Soudan) : Florent Ibengue.
« Le football africain est en pleine effervescence et c’est en grande partie dû à une nouvelle génération d’entraîneur qui tente des innovations. Aliou Cissé est entrain de prendre de l’assurance, il comprend le jeu et sait cibler les money time. Il en est de même pour Djamel Belmadi qui a une très belle vision du football. Mon troisième coup de cœur est Florent Ibengue. Ce dernier est une sorte de Guardiola africain. Ibengue est très scientifique dans son approche du football et je ne serai pas étonné qu’il prenne la tête d’un club européen dans les années à venir », a ainsi déclaré Wenger lors d’un entretient accordé à Sky Sports.
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