Publié par La déception fut immense pour le peuple algérien. Mars dernier, l’Algérie s’est fait renversé par le Cameroun à Alger en finale des barrages éliminatoires de la Coupe du monde 2022 après s’être imposé 1-0 à Douala. Une pilule amère pour Adlène Guedioura.
« Je suis rentré à Paris avec ma famille. Il m’a fallu trois semaines à un mois pour essayer de sortir car Paris est plein d’Algériens et les gens viennent vous dire : ‘Qu’est-ce qui s’est passé ? Comment et pourquoi ?’ Ces souvenirs reviennent et ça fait mal », a confié Guedioura au podcast World Football de la BBC.
Participer au premier Mondial au Qatar était un grand rêve pour le peuple algérien. Mais le rêve s’est transformé en cauchemar. « Ça va être un traumatisme dans ma tête parce que j’ai 36 ans maintenant et j’ai encore beaucoup de choses dans le réservoir. C’était l’espoir de ma vie de jouer la Coupe du monde ici (au Qatar). Je connais assez bien ce pays, le manager (de l’Algérie) vit également au Qatar. Beaucoup de joueurs jouent ici, donc pour nous, c’était une sorte de Coupe du monde dans notre deuxième pays », regrette le Fennec.
« Le problème, c’est que c’était si proche que la blessure est plus grande et le scénario du match contre le Cameroun aussi fait encore plus mal. Ça va être un traumatisme qui va me prendre du temps à récupérer. », ajoute Guedioura, avant de conclure : « quand ils siffleront le premier match, avec la cérémonie et tout, ça va être dur pour moi. Jusqu’à ce que la Coupe du monde passe, la douleur va s’atténuer doucement mais ça reste un traumatisme pour moi. »
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